Samedi dernier à l’invitation de notre Archevêque, les membres des conseils pastoraux et économiques étaient réunis à Notre-Dame pour lancer l’année pastorale dans la perspective certes lointaine mais réelle de la mise en œuvre d’une mission pour l’Avent 2014 conscients que pour beaucoup de nos contemporains, en France, Noël a encore une signification. Mgr Vingt Trois a rappelé quelques points encourageants et prometteurs suite aux visites pastorales des vicaires généraux :
- La grande générosité des personnes qui participent au conseil
- Le souci de susciter et développer une communication du travail du Conseil à l’ensemble des paroissiens
- Le désir de prendre les moyens pour développer la capacité de discernement du conseil pastoral
- La recherche patiente et confiante des ressources nécessaires pour la vie de la communauté.
Il a ensuite rappelé ce qu’il qualifie de culture de l’appel qui n’est pas seulement un effet de mode ou de nécessité, mais cela fait intrinsèquement partie de la tradition judéo-chrétienne comme l’acte initial de l’alliance. Il soulignait également le fait que nous sommes plus marqués par une culture de transmission. Souvent éduqués dans la foi chrétienne, nous sommes plus sensibles à la continuité de la transmission qu’à l’irruption novatrice d’un appel de Dieu qui conduit à changer de vie. Dans une deuxième partie en forme de conclusion, l’Archevêque développait le sens de la mission. Le premier mouvement est un mouvement d’action de grâce pour faire mémoire des moyens par lesquels la Bonne Nouvelle est arrivée jusqu’à nous, le deuxième mouvement est un moment de joie où nous prenons conscience que nous sommes dépositaires d’une richesse extraordinaire. La troisième étape est celle de la mission universelle à laquelle le Christ invite ses disciples en leur disant qu’il les envoie annoncer la Bonne nouvelle à toutes les nations. Cette intervention se terminait sur une évocation du grand mouvement d’évangélisation du XIXè siècle et sur un constat en forme de question : Pourquoi voudrions-nous tellement faire connaître le Christ ? Avons-nous conscience qu’il manque quelque chose à ceux qui ne le connaissent pas ? Combien de chrétiens, dans nos pays, vivent comme si le Christ n’existait pas et s’en trouvent très bien ?
Père Stanislas Lemerle, curé