La basilique Saint Ambroise de Milan

(Crédit photos : Bruno Parnaudeau)

Dans la fresque évoquant les saints, témoins des persécutions sanglantes des premiers siècles de l’Eglise, nous retrouvons Saint Ambroise, déjà évoqué dans la description de la peinture de Maurice Denis. Nous ne reviendrons donc pas sur sa vie mais nous insisterons sur le fait qu’il fut évêque de Milan car c’est ce qui nous intéresse ici.

 

La scène représente l’empereur Théodose le Grand s’humiliant publiquement, la tête couverte de cendres, devant saint Ambroise afin d’obtenir sa réintégration dans l’Eglise (il avait été excommunié suite au massacre de milliers d’innocents de Thessalonique qu’il avait ordonné en 390) et à l’arrière-plan, on distingue parfaitement la basilique Saint Ambroise, une des plus anciennes églises de Milan.

 

L’artiste l’a peinte dans son aspect du XIe et XIIe siècles qu’on lui connait encore aujourd’hui malgré de nombreux dommages subis au cours des siècles et notamment lors des bombardements de Milan en 1943. Heureusement, les restaurations effectuées dans les années 50 lui ont permis de retrouver toute sa splendeur.

 

On reconnait donc aisément la façade à double pente avec un pignon large et aplati et deux loggias. La loggia inférieure se compose de trois arcades de taille égale. La loggia supérieure est composée d’arcs qui suivent le profil en pente du bord supérieur de la façade.

Sur la partie gauche, juste derrière Saint Ambroise, on peut voir une partie de l’atrium à colonnades qui précède l’entrée de l’édifice et qui servait d’abri pour les catéchumènes.

Des deux tours qui ornent la basilique, seule la plus haute, le Campanile dei Canonici (« Campanile des chanoines ») est représentée.

 

 

– Situation dans l’église :  fresque (5 m de haut x 1,30 m de large) située à gauche du chœur derrière la chaire.

– Situation sur la fresque : sur la droite dans la partie haute

– L’artiste : Germaine Leclerc (ses dates de naissance et de décès nous sont inconnues)

– Thème de la fresque : Les saints, témoins des persécutions sanglantes qui durèrent trois siècles. Un nouveau nom nait du sang des martyres et de la sagesse inspirée des Pères de l’Eglise. Des conciles condamnent les hérésies et fixent dans le credo le symbole de la foi chrétienne.

 

 

Olivier