EXAMEN DE CONSCIENCE SELON LA FOI, L’ESPÉRANCE ET LA CHARITÉ
Après avoir invoqué le Saint Esprit, un examen de conscience est nécessaire pour réfléchir sur mes péchés envers le Seigneur, envers les autres, envers moi-même.
Pour m’y aider, je m’appuie sur les actes de foi, d’espérance et de charité, que l’on appelle les vertus théologales. Ce sont elles qui, selon la foi de mon baptême, me guident dans ma relation avec Dieu et avec le monde.
ACTE DE FOI : Mon Dieu, je crois fermement toutes les vérités que vous avez révélées et que vous nous enseignez par votre Église, parce que vous ne pouvez ni vous tromper, ni nous tromper.
“Comme Jésus montait dans la barque, ses disciples le suivirent. Et voici que la mer devint tellement
agitée que la barque était recouverte par les vagues. Mais lui dormait. Les disciples s’approchèrent
et le réveillèrent en disant : « Seigneur, sauve-nous ! Nous sommes perdus. » Mais il leur dit : «
Pourquoi êtes-vous si craintifs, hommes de peu de foi ? » Alors, Jésus, debout, menaça les vents et
la mer, et il se fit un grand calme.” (Mt 8, 26)
▪ N’ai-je pas manqué de foi à certains moments ?
▪ M’est-il arrivé d’avoir honte de ma foi ? De « renier » le Christ devant les autres ?
▪ Ai-je pris le temps de former, d’éclairer ma foi, de la cultiver ? Ai-je suffisamment nourri ma foi par la lecture de la Parole de Dieu ou une catéchèse appropriée, par la célébration des sacrements (confession régulière, messe du dimanche …) ?
▪ Entraîné par les autres, ai-je critiqué l’Église ou refusé d’écouter ses enseignements ?
ACTE D’ESPÉRANCE : Mon Dieu, j’espère avec une ferme confiance que vous me donnerez, par les
mérites de Jésus-Christ, votre grâce en ce monde et le bonheur éternel dans l’autre, parce que vous
l’avez promis et que vous tenez toujours vos promesses.
“L’espérance ne déçoit pas, puisque l’amour de Dieu a été répandu dans nos cœurs par l’Esprit Saint
qui nous a été donné.” (Rm 5, 5)
▪ N’ai-je pas tendance à me décourager facilement ? Ne suis-je pas de ceux qui abandonnent facilement la prière, qui manquent de persévérance, qui n’attendent rien de Dieu ?
▪ M’arrive-t-il d’en vouloir à Dieu parce que je pense qu’Il n’exauce pas ma prière ?
▪ Ai-je douté de sa miséricorde ? de son amour inconditionnel pour moi ?
▪ M’arrive-t-il d’enfermer facilement les autres dans des jugements définitifs sans rien faire pour les aider à progresser ?
▪ Ai-je souvent mis tous mes désirs dans les biens matériels ? L’argent que j’ai ou que je rêve d’avoir ne me rend-il pas esclave ?
▪ Ai-je espéré que la fuite, la drogue ou l’échappatoire aux multiples visages pourrait améliorer ma situation ? Certaines de mes activités ne sont-elles pas une fuite pour oublier les difficultés que je rencontre ?
▪ Est-ce que je m’accroche aux petits espoirs, aux fausses sécurités – travail, argent, apparence…- au lieu de cultiver la véritable espérance, la confiance en Dieu qui peut tout ?
ACTE DE CHARITÉ : Mon Dieu, je vous aime de tout mon cœur et par-dessus toutes choses, parce que vous êtes infiniment bon, et j’aime mon prochain comme moi-même pour l’amour de vous.
“Jésus lui répondit : « Tu aimeras le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme et de
tout ton esprit. Voilà le grand, le premier commandement. Et voici le second, qui lui est semblable
: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. Tout ce qu’il y a dans l’Écriture – dans la Loi et les
Prophètes – dépend de ces deux commandements.” (Mt 22, 37-40)
▪ Dieu tient-il la première place dans ma vie ? Est-ce que je l’adore ? Est-ce que je passe du temps gratuit avec lui ?
▪ J’aime les autres, tous les autres, pas seulement ceux qui m’aiment mais aussi mes ennemis ? Comment est-ce je pardonne à ceux qui font du mal ? Y-a-t-il un pardon que je dois demander ou donner ?
J’aime mes parents ? Mes frères et sœurs ? Y-a-t-il une personne qui ne reçoit pas l’amour que je lui dois ? Quel est mon regard sur les autres, en particulier les pauvres, les étrangers, les handicapés ?
Comment puis-je m’aimer en vérité ? Ai-je le désir de la sainteté ?
▪ Suis-je obéissant à la volonté de Dieu ? Ou bien l’égoïsme m’enferme- t-il sur moi-même, me coupe des autres, me conduit à être méchant, injuste… ou à être « mal dans ma peau » ?
▪ M’arrive-t-il de me détester ? Est-ce que je cherche à dominer les autres ou au contraire à me mettre à leur service ? Suis-je esclave du regard des autres ?
▪ Qu’est-ce que je fais pour ceux qui n’ont rien ? Pour ceux qui ne connaissent pas encore le Christ ? Suisje capable d’aider quelqu’un qui se laisse séduire par le mal ?
▪ Suis-je respectueux de mon corps, de celui des autres ? Ai-je volé ? menti ? triché ?
Ai-je été grossier avec les autres ?
APRES MON EXAMEN DE CONSCIENCE
▪ Je fais le signe de croix : « Bénissez-moi, Seigneur, parce que j’ai péché. »
▪ Je peux lire un passage des Ecritures de mon choix.
▪ Je dis mes péchés au Seigneur.
▪ Je dis à voix haute l’acte de contrition parfaite, regret fondé d’abord sur mon amour de Dieu.
Mon Dieu, je me repens de mes péchés de tout mon cœur ; je les hais et les déteste parce qu’ils offensent votre Majesté infinie, sont la cause de la mort de votre divin Fils Jésus, et constituent ma ruine spirituelle. Je ne veux plus en commettre à l’avenir, et je me propose d’en fuir les occasions. Seigneur, miséricorde, pardonnez-moi.
Ou
Je vous aime, ô Jésus, mon amour, je vous aime plus que moi-même, et parce que je vous aime, je me repens de tout mon cœur de vous avoir offensé ; ne permettez pas que je me sépare encore de vous. Faites que je vous aime toujours ; puis disposez de moi selon votre sainte Volonté.
▪ Je m’engage à demander le pardon du Seigneur à un prêtre par l’absolution dès que possible.
Merci pour ces conseils, celà donne une structure pour pouvoir se préparer.