Qu’ils sont beau les pieds de ceux portent la nouvelle…

Oui qu’elle joie de vous partager par ce site, ce beau moment qu’a été l’ouverture de la semaine de Hanoucah à la synagogue du quartier. C’était dimanche 22 décembre avec une belle assemblée, suspendue aux lèvres de nos responsables religieux. Monsieur le rabbin nous a fait plonger dans l’histoire de la fête de Hanoucah ! C’était au temps où Juda Maccabée rétablit le culte, après avoir purifié le temple de Jérusalem. Sans donner prise à des lectures politiques, la fête d’Hanoucah célèbre surtout le miracle de la fiole d’huile pure qui d’un jour en a illuminé 8 (le temps de se réapprovisionner). Le miracle de la lumière persistante était le signe de la présence divine retrouvée ; et d’un Dieu fidèle. Sa présence ne fait pas défaut. Le père Arnaud a renchéri en rappelant combien le Christ est cette lumière du monde qui ne nous abandonne pas. Pour autant le Christ a aussi désigné les hommes comme des ‘lumières’, si nous le suivons. Le monde devrait alors briller de mille feux… La Pasteur a apporté cette touche féminine nécessaire à l’enseignement : Nous sommes la lumière du monde si nous allons dans le noir, sans demeurer dans un entre soi. Les lumières ne s’éclairent pas mutuellement. Une invitation à sortir porter la lumière.

Le représentant bouddhiste, à repris ce proverbe : « il est préférable d’allumer une lampe plutôt que de maudire les ténèbres ! » Restait notre ami l’imam Bubacar. Avec une délicate critique de l’esprit des lumières, il a continué de nous rappeler à notre devoir d’être exemplaire dans chacune de nos traditions religieuses pour en faire sortir toutes les lumières !

Finalement loin d’un discours très entendu, on garde la riche diversité des propos de nos responsables religieux. Nous sommes lumière, et elle nous oblige !  La rencontre d’aujourd’hui elle-même fut une lumière… Et elle nous oblige.

Tous ont eu aussi la parole. En sous-groupes (marqués par une forte présence des paroissiens du Saint Esprit) nous avons continué d’échanger sur : sainte Lucie, les toupies d’Hanoucah, etc… Sans oublier un appel des participants à créer des rencontres de ce type « dès le plus bas âge. »

Vers 17h nous ne nous faisons pas prier pour monter dans la synagogue. Elle est d’abord un lieu d’étude et de prière surtout le jour du sabbat (jour non de repos où on ne fait rien, mais repos où on change d’activité celle de la quête de Dieu).

La communauté juive nous partage un message selon leur actualité liturgique : « La torah nous rappelle qu’on doit chercher la fraternité. Mais certains se demande avec Caïn : ‘Suis-je le gardien de mon frère ?’. Et Victor Hugo de répondre ‘l’œil était dans la tombe’ ! Même préoccupation en Genèse 37 lorsque Jacob demande à Joseph d’aller s’enquérir de ses frères. En chemin on le lui demande que cherches-tu ? – Comment vont mes frères ? Or cette question se pose toujours à nous. Car La fraternité se pose toujours à tous les hommes de tous les âges sous les traits d’une recherche perpétuelle mais jamais vaine.  »

La réponse est écrite en gros sur le fronton de la synagogue. Is 56, 7 :

« Ma maison sera appelée maison de prière pour tous les peuples »…