Depuis la paix de Constantin en 313, chaque année des foules de chrétiens se rassemblaient à Jérusalem la semaine de la Passion du Christ . Ils marchaient sur le chemin que le Christ avait parcouru les jours ayant précédé sa mort.

Les franciscains imaginèrent et diffusèrent aux XIVe et XVe siècle la pratique du chemin de croix. Gardiens des lieux saints depuis le XIVe siècle, ils dirigeaient à Jérusalem les exercices spirituels des pèlerins sur la Via Dolorosa suivie par le Christ. Ils eurent l’idée de transposer, en plein air ou dans les églises, sur des supports mobiles, cette forme de méditation portant sur les moments particuliers de la Passion afin de rejoindre l’ensemble des fidèles, et permettre ainsi aux pauvres et à ceux qui ne pouvaient se rendre en Terre Sainte d’accomplir la même démarche que les pèlerins.

Le nombre de stations variant (on en a compté jusqu’à 37), celles-ci ont été fixées à quatorze au XVIIIes. En 1958, pour le centenaire des apparitions de la Vierge Marie une quinzième station, celle de La Résurrection, a été ajoutée au Chemin de Croix de Lourdes. C’est aussi le cas du Chemin de Croix de la  cathédrale d’Evry  (inaugurée en 1996)

 

Le Chemin de Croix dans nos églises est un pèlerinage « en esprit ». On chemine devant ces stations, on revit l’événement, on médite sur la Passion, on prie sur les pas du Christ.

 

Martine