George est né le 14 mars 1861 à Paris, second enfant d’un fratrie de trois. Fier de ses origines maternelles « écossaises » il tient beaucoup à l’orthographe de son prénom : George (sans « s »).

Très tôt, il révèle des dons pour les arts plastiques et entre dans l’atelier de Gustave Moreau qui fut son maître.

Il épouse en 1890 Marguerite, femme cultivée, réaliste ; il s’est appuyé sur elle toute sa vie.

 

Quatre évènements marquent de manière profonde l’art de George Desvallières.

Survenue en 1904  lors d’une visite en l’église Notre Dame des Victoires , sa conversion et son retour à la foi chrétienne guident désormais son œuvre et son existence. Desvallières fréquente à cette époque de jeunes artistes ( Rouault, Matisse, Bonnard, et d’autres) dont il découvre le talent et qui marqueront à jamais son évolution d’artiste. Passionné par les recherches picturales et plastiques de ces artistes, il les défend avec détermination, d’abord face au grand public par le biais du Salon d’Automne  – qu’il crée en 1905 – et dont il prend  la présidence en 1935,  puis dans les colonnes de La Grande Revue, dont il devient critique d’art en 1907.

Août 1914,  George Desvallières demande à partir pour le front.  La mort de son fils à quelques kilomètres de ses lignes de combat le laisse profondément meurtri. Après la guerre, ses œuvres se tourneront définitivement vers l’art sacré.

Au début du XXes, il est l’un des principaux rénovateurs de l’art religieux. En 1919 il fonde, avec son ami Maurice Denis, les Ateliers d’Art Sacré. Par l’ornementation des églises, ils tentaient de faire renaître l’esprit de compagnonnage des artistes du Moyen Age en laissant libre cours à l’inspiration personnelle des artistes. Notre église en bénéficia ; plus de trente artistes participèrent à ce grand chantier.

Jusqu’à sa mort  (le 4 octobre 1950) George Desvallières a continué à développer ses dons de peintre, d’orateur et de critique.

 

Martine