La Miséricorde – Un chemin vers Pâques
La troisième œuvre corporelle
Vêtir ceux qui sont nus
“J’étais nu, et vous m’avez vêtu “ (Mt 25, 36)
La première urgence est toujours matérielle, vêtir ceux qui n’ont rien pour assurer leur survie. Protection nécessaire contre le froid et les intempéries, le vêtement revêt aussi chaque être de dignité, comme nous le dit Mère Térésa : « Les pauvres ont soif d’eau, mais aussi de paix et de vérité. Ils sont nus et ont besoin de vêtements, mais aussi de dignité. Ils sont malades et ont besoin de soins, mais aussi d’un sourire et d’une main secourable. », ils sont “nus non seulement par manque de vêtements, mais par manque de cette compassion que très peu de gens donnent à ceux qu’ils ne connaissent pas“.
A l’exemple de saint Martin enveloppant le pauvre de son manteau et de l’amour du Christ, faisons de chacun de nos gestes de charité un geste empreint de l’amour de l’autre et portons sur chacun un regard qui le restaure dans la pleine dignité humaine voulue par Dieu.
Dans notre paroisse, cette œuvre se poursuit grâce aux équipes des vestiaires au service des plus démunis.
Artiste : Raymond Weill (1908 – 1997)
Saint Martin partageant son manteau avec un pauvre (partie haute de la grande fresque de l’évangélisation de l’ancien monde – à gauche en regardant le chœur)
Crédits photos : Bruno Parnaudeau