Le Colisée

crédit photo © Bruno Parnaudeau

Ce premier monument nous emmène à Rome en 64 où un violent incendie se déclare que ni les vigiles de la ville ni la population n’arrivent à éteindre. La rumeur court alors que la catastrophe serait le fait de l’empereur Néron (37-68), désireux de détruire les quartiers insalubres et de rebâtir la ville. Incapable de faire taire la rumeur dévastatrice (Tacite, Annales XV, 44),  il choisit de désigner les chrétiens comme boucs émissaires. Ils sont condamnés comme incendiaires. Il leur infligea des tourments raffinés, sans doute dans le « Circus Vaticanus », le Cirque du Vatican. Ce dernier fut rapidement détruit. La basilique et la place Saint-Pierre le recouvrent.

 

Sans description de ce monument, l’artiste qui a réalisé cette fresque, Pauline Peugniez, a situé le lieu des premiers martyrs chrétiens dans le Colisée (82 ap. JC), encore appelé amphithéâtre Flavien et toujours debout aujourd’hui. La représentation, bien que schématique, est parfaitement reconnaissable avec deux des trois étages de galeries et les fenêtres dans la partie supérieure, l’attique, l’arène centrale, le mur (4,5m de hauteur) des premiers gradins où se situe la loge de l’empereur figuré ici lors de cette persécution. De larges segments de la structure ont subi d’importants dommages dus à plusieurs tremblements de terre. A une extrémité, la rampe faite de briques a été ajoutée au XIXes pour consolider le mur.

 

Pauline Peugniez est remarquée par Maurice Denis pour son travail sur les couleurs contrastées et le jeu de l’ombre et de la lumière donnant vie et poésie à son œuvre et qui se révèlent sur cette grande fresque.

 

– Situation dans l’église :  fresque (5 m de haut x 6,17 de long) située au-dessus de la porte de la sacristie.

– Situation sur la fresque : en haut au centre

– L’artiste : Pauline Peugniez (1890-1987)

– Thème de la fresque : L’histoire des débuts de l’Église : les actes des Apôtres et les persécutions auxquelles ont été confrontés les premiers chrétiens.

 

Martine