Témoignage sur la messe de Marseille

Vendredi 22 septembre 11h00 : TGV Paris-Marseille, joie de rencontrer Mgr Luc,
et avec Marithé, le bonheur d’aller à Marseille pour la même raison que lui !
Je ne ferai pas de commentaires sur les polémiques qui ont accompagné la venue
de notre pape. Chacun les reçoit en conscience.
Au-delà de la grande joie de participer à cette messe, quelle réflexion à partager ?
Avant tout le sentiment de fierté d’être catholique, sentiment personnel quelque
peu atténué ces derniers temps, après ce que notre Eglise a vécu.
POURQUOI CETTE FIERTE ?
-Parce que le catholicisme peut encore être présent dans tous les médias, y
compris ceux qui le décrient régulièrement.
-Parce que le catholicisme peut déplacer de nombreuses personnes, voire des
foules, même celles qui ne partagent pas notre foi.
-Parce qu’à côté de nombreux fidèles, des personnes n’étant jamais entrées dans
une église, venaient assister à une messe dans un stade devenu une cathédrale.
-Parce qu’il était impressionnant de constater le silence respectueux de cette
foule dès que la messe a commencé, y compris pendant l’homélie du pape
traduite sur les écrans.
-Parce qu’une organisation remarquable, assurée par plusieurs centaines de
bénévoles, pour les transports, la billetterie, les contrôles, les placements, a
permis un accueil bienveillant, attentionné, souriant. Quel bonheur de vivre ce
moment de fraternité loin de l’agressivité permanente de notre société.
-Parce que les marseillais étaient heureux et fiers de l’image que renvoyait leur
ville, si souvent associée à la violence, comme malheureusement encore depuis.
-Parce que le catholicisme peut rendre des gens heureux.
Rassurez-vous, je ne suis pas complètement innocent pour croire que ces gens
vont se convertir, mais ils ont pu approcher la joie d’être chrétien.
Alors, nous catholiques, arrêtons les critiques fréquentes de notre religion,
surtout auprès des personnes ne partageant pas notre foi ou l’ayant abandonnée.
Essayons d’être les témoins de la joie partagée que nous apporte notre religion,
comme la joie partagé des jeunes cet été à Lisbonne aux JMJ, comme la joie
partagée dans nos paroisses, comme la joie partagée dans notre congrégation.

Jean Claude Bonnefis