Samedi 7 mars, nous étions environ 80 paroissiens à partir du Saint Esprit pour rejoindre la basilique du Sacré Cœur, qui fête depuis octobre 2019 les 100 ans de sa consécration. Après avoir pris le métro jusqu’à Anvers, nous avons grimpé les 270 marches de la butte Montmartre, au sommet de laquelle nous avons pu contempler notre belle capitale. Puis nous sommes redescendus de quelques marches, dans la crypte, où nous avons pu admirer une installation scénographique autour du verset biblique « Venez à moi » (Mt 11,28), réalisée par l’artiste Bruno Seillier. La beauté des œuvres d’art et des vidéos, les rapprochements entre l’Ancien et le Nouveau Testament et la douceur de la musique sacrée nous ont permis d’entrer avec à la fois nos sens et notre intelligence dans le mystère du cœur du Christ. La scénographie (visible jusqu’en octobre au moins) se divise en trois temps : le premier revient sur les liens entre l’Ancien et le Nouveau Testament, le second présente les épisodes de la vie du Christ de la Nativité à la Résurrection et la Pentecôte, et le dernier laisse la place aux Pères de l’Église, avec les grands saints qui ont, au fil des siècles, approfondi ce mystère du Sacré-Cœur.

Après être remontés dans la basilique, nous avons participé à la messe avec des pèlerins de toute l’île de France, dont 120 enfants du diocèse de Nanterre qui se préparaient à la première communion. L’homélie du père Hugues Morel d’Arleux, recteur de Notre Dame de Pentecôte à la Défense, était percutante : comment aimer notre ennemi, comme le Christ nous le demande ? Impossible avec nos seules forces, mais pas si nous lui sommes unis par sa Parole et son Eucharistie.

Après l’office du milieu du jour chanté par les sœurs, nous avons partagé un pique-nique, avec au dessert les histoires drôles racontées par la sœur Thérèse, qui ont amusé tout le monde.

Après un temps libre, suivi d’un partage en petits groupes sur nos différentes façons de prier, j’ai présenté le sens d’une forme de prière qui est inhabituelle à beaucoup : l’adoration du Saint Sacrement, vécue au Sacré Cœur jour et nuit depuis plus de 100 ans !  Nous sommes passés ensuite à la pratique pendant une heure, avec la possibilité de se confesser à l’un des 5 prêtres de la paroisse. Mais entretemps, une sœur nous a guidés sur le chemin jubilaire, jalonné de plusieurs étapes dans la basilique.

Merci au Seigneur pour ce temps de grâce et de communion fraternelle, cette montée vers le Sacré Cœur le jour précédant le dimanche de la Transfiguration. Comme Jésus après son illumination sur le Thabor, nous sommes redescendus fortifiés, et prêts à poursuivre notre marche vers Pâques en compagnie de celui qui est « doux et humble de cœur » !

P. Arnaud