(Crédit photos : Bruno Parnaudeau)

« Dieu est fidèle : il ne permettra pas que vous soyez éprouvés au-delà de vos forces. Mais avec l’épreuve il donnera le moyen d’en sortir et la force de la supporter » (1 Corinthiens 10, 13)

 

Désolation ! Jésus vient de tomber pour la troisième fois, il s’écroule face contre le sol. Il étreint de ses deux bras cette terre nue, immense, sur laquelle sa souffrance, sa solitude se manifestent. Pour G. Desvallières, cette terre sans bruit, sans végétation, sans vie perceptible, est-ce la terre des origines ou bien est-ce notre terre où il a combattu, dévastée par la guerre ? Terre de mort que plus aucune vie n’habite et où le vacarme des bombardements, des combats, les clameurs des soldats se font entendre en contrepoint. Dans cette plaine, l’obscurité y combat la lumière, le ciel et la terre se confondent, striés de larges traînées noires et brunes. Sur cette toile, il n’y a rien pour distraire notre regard de Jésus, étendu sur le sol au premier plan et qui remplit l’espace. Pour la troisième fois, il a fait sienne à jamais l’extrême fatigue, l’extrême faiblesse de chaque homme qui tombe et que Dieu relève sans cesse.

 

Une plante verte, sarment où s’accrochent deux grappes de raisin, image d’Espérance, conduit le regard vers une forme blanche à l’horizon, comme illuminée de l’intérieur et d’où surgit un lac de lumière. Ce point, si petit mais si puissant, c’est la Basilique du Sacré-Cœur à Paris (1), où bat nuit et jour le Cœur de Jésus, présence de l’Eucharistie dans notre monde et signe de l’immense amour de Dieu pour nous.

 

Martine

 

(1) La basilique du Sacré-Cœur à Paris, est dédiée au Sacré-Cœur de Jésus en signe de confiance, d’espérance et de foi.

Le 1er août 1885 marque le début, dans la basilique, de l’adoration eucharistique continue, qui n’a jamais cessé depuis.

Le 11 juin 1899 le Pape Léon XIII prononce solennellement la consécration du genre humain au Sacré Cœur.