La congrégation du Saint-Esprit a été fondée en 1703, le jour de la Pentecôte par Monsieur Claude Poullart des Places quand il était encore séminariste. Il a d’abord fondé une communauté qui se consacrerait à l’évangélisation, à la lutte contre la pauvreté et à la fourniture d’un soutien matériel et spirituel aux séminaristes. Avec l’aide de l’Esprit Saint, la communauté fondée a assez grandi pour trouver les missionnaires pour aller évangéliser en Afrique et en Haïti.
En 1860, les premiers missionnaires de la même congrégation du Saint-Esprit ont débarqué sur la côte de Tanzanie à Bagamoyo pour annoncer la bonne nouvelle. A l’époque, Bagamoyo était un marché d’esclaves florissant. Les missionnaires ont d’abord racheté les esclaves capturés et puis ont créé des villages spécialement pour eux. Avec l’aide des catéchistes formés dans ces villages, les missionnaires ont pu se diriger dans le nord du pays ainsi que dans toute l’Afrique de l’Est.
Les missionnaires spiritains ont été impliqués dans l’éducation dès les premiers jours car ils croyaient que l’homme n’est pas tout à fait libre sans éducation. Par exemple, l’une des premières choses que les missionnaires ont fait, était de construire des écoles. Les archives spiritaines disent : « À la fin de 1862, ils (les missionnaires) géraient un hôpital, trois écoles et un centre de formation technique ».
Et maintenant, vivant en communautés internationales, nous nous efforçons de promouvoir la mission de l’Église auprès des plus pauvres, en particulier là où l’Église trouve difficilement des ouvriers. Aujourd’hui, les Spiritains perpétuent la même tradition. Les écoles gérées par les Spiritains sont devenues des centres d’excellence. En général, l’Église de Tanzanie, et en fait de l’Afrique de l’Est, est vivante, très vivante, et peut même être fière d’avoir des clergés indigènes – des évêques, prêtres, religieux et religieuses – et des milliers de fidèles laïcs.
Prince, séminariste spiritain