49.14 Jérusalem disait : « Le Seigneur m’a abandonnée, mon Seigneur m’a oubliée. »
49.15 Une femme peut-elle oublier son nourrisson, ne plus avoir de tendresse pour le fils de ses entrailles ? Même si elle l’oubliait, moi, je ne t’oublierai pas.
49.16 Car je t’ai gravée sur les paumes de mes mains, j’ai toujours tes remparts devant les yeux.
49.17 Ils accourent, tes bâtisseurs ; tes démolisseurs, tes dévastateurs, ils s’éloignent de toi.
49.18 Lève les yeux alentour et regarde : tous, ils se rassemblent et viennent vers toi. Par ma vie – oracle du Seigneur –, tous, ils seront comme une parure que tu revêtiras, autour de toi, comme la ceinture d’une jeune mariée.
49.19 Car tes ruines, tes décombres, ton pays dévasté sont désormais trop étroits pour tes habitants, et ceux qui te dévoraient s’éloigneront.
49.20 Les fils dont tu étais privée te diront de nouveau à l’oreille : « L’espace est trop étroit pour moi, fais-moi place, que je m’installe. »
49.21 Et tu diras en ton cœur : « Qui me les a enfantés, ceux-là ? Privée d’enfants, j’étais stérile, j’étais bannie, rejetée, et ceux-là, qui les a élevés ? Quand moi, je restais seule, ceux-là, où donc étaient-ils ? »
49.22 Ainsi parle le Seigneur Dieu : Voici : de ma main levée, je ferai signe aux nations, je dresserai mon étendard vers les peuples. Ils ramèneront tes fils dans leurs bras, tes filles seront portées sur les épaules.
49.23 Tu auras pour tuteurs des rois, et des princesses pour nourrices. Face contre terre, ils se prosterneront devant toi, ils lècheront la poussière de tes pieds. Tu sauras que Je suis le Seigneur. Ceux qui espèrent en moi ne seront pas confondus.
49.24 Peut-on reprendre au guerrier sa prise, le captif d’un tyran peut-il s’échapper ?
49.25 Ainsi parle le Seigneur : Oui, même le captif du guerrier lui sera repris, la prise du tyran lui échappera. Tes adversaires, moi, je m’en ferai l’adversaire, tes fils, moi, je les sauverai.
49.26 À ceux qui t’exploitent je ferai manger leur propre chair ; ils s’enivreront de leur sang comme d’un vin nouveau, et tout être de chair saura que moi, le Seigneur, je suis ton Sauveur, ton rédempteur, Force de Jacob.
50.1 Ainsi parle le Seigneur : Où est donc la lettre de répudiation de votre mère, par laquelle je l’ai renvoyée ? Et quel est celui de mes créanciers auquel je vous ai vendus ? Eh bien, c’est à cause de vos fautes que vous avez été vendus, à cause de vos révoltes que votre mère a été renvoyée.